Soirée studieuse

Bon ce soir je me penche sur le bordage de la coque, pas envie de travailler sur le modèle.

J’ai déjà trouvé quelqu’un comme moi avec les mêmes problèmes, et tout un forum qui détaille l’opération.

Ca c’est la bonne nouvelle.

La mauvaise nouvelle c’est que d’une part le guide de montage n’est effectivement pas du tout détaillé sur la manoeuvre à suivre, que d’autre part des problèmes apparaîtront au moment du percement des sabords qui, d’après ce forum, tombent pour certains à hauteur des couples. Note : ajouter « sabord » aux mots à connaitre, mille sabords 🙂

Côté mise en forme des baguettes, manifestement la pince à cintrer n’est pas recommandée, le consensus se forme autour du fer à cintrer. Bref, nouvelles dépenses à prévoir. Sans compter qu’il me faudra une bonne lime, genre la lime que les Dalton utilisent pour scier les barreaux de leur prison 🙂

Je ne suis pas au bout de mes peines !

Bordage du pont supérieur – premières bidouilles

31 mai. Je poursuis le bordage du pont supérieur. Evidemment, c’aurait été trop beau si les lattes posées à l’arrière du pont formaient une jonction parfaite avec la latte que j’avais posée dans l’axe du bateau de la proue à la poupe. Il y avait 1 mm de jeu. J’ai donc dû espacer un peu plus des lattes à la proue pour former une jointure.

Le pont supérieur est à présent bordé aux trois quarts. A l’avant les lattes ont un espacement un peu plus grand, cela se voit un peu, j’espère qu’au final on ne le verra plus trop lorsque le mât de misaine sera posé. Vous en pensez quoi ?

Temps total cumulé 8:30. Le moment fatidique du bordage de la coque approche !! Gros stress !

Début de bordage du pont supérieur

29 mai. J’ai de nouveau regardé sur internet comment border les coques, je sens que cette prochaine étape sera un vrai challenge !! Et cela m’effraie un peu. La pince à cintrer que j’ai acheté ne semble pas être l’outil plébiscité par mes confrères modélistes, et je n’ai toujours pas identifié la meilleure façon de border la coque – la première question étant « par où commencer ».

En attendant j’ai doucement entamé le bordage du pont supérieur. J’ai commencé par coller une latte au milieu du pont sur toute sa longueur, afin d’obtenir un plancher rectiligne et parallèle à l’axe du bateau. J’ai ensuite pris le parti de construire le plancher en découpant mes lattes, pour ne pas avoir des lattes qui font toutes la longueur du bateau, ce qui n’est pas très réaliste. Je suis parti sur des lattes de 10 cm de longueur.

Les trois premières rangées étant posées, il n’y a plus qu’à continuer en reproduisant. J’ai percé les trous pour le passage du grand bas mât et du bas mât d’artimon.

Temps total cumulé : 6h.

Mots à connaître 3 – les mâts

Bon j’ouvre le chapitre sur les définitions des mâts, cela fait deux fois que j’en parle !

Tout d’abord une petite illustration empruntée au site Voiles et Voiliers, ca tombe bien, elle représente l’Hermione – cliquer pour agrandir:

De la proue à la poupe du bateau on trouve les mâts suivants:

• Le beaupré : c’est le mât incliné qui prolonge l’avant du navire
• Le mât de misaine : c’est le mât vertical le plus à l’avant du navire
• Le grand mât occupe la position centrale
• Le mât d’artimon est le dernier des trois mâts
• Enfin, le mât de pavillon ou hampe est tout à fait à la poupe et porte le drapeau ou pavillon.

Les trois mâts verticaux sont chacun composés de trois parties ayant chacune leur nom, cette fois-ci décrites de bas en haut :

• Pour le mât de misaine : le bas mât de misaine, le petit mât de hune, le mât de petit perroquet
• Pour le grand mât : le grand bas mât, le grand mât de hune, le mât de grand perroquet
• Pour le mât d’artimon : le bas mât d’artimon, le mât de perroquet de fougue, le mât de perruche

Le beaupré est quant à lui prolongé du bout dehors de beaupré.

Enfin, toutes les pièces horizontales de la mâture se nomment les vergues. Ce sont les vergues qui porteront les voiles. Il faudra consacrer une section de définitions aux voiles !

Je termine un insérant une photo provenant du site de Philippe Plisson comportant de nombreuses photos de l’Hermione dont je me servirai pour les couleurs. Il y décrit la pose des trois bas mâts sur l’Hermione :

Collage des couples et du pont principal sur la fausse quille et les couples

25 mai.

Le squelette du bateau est à présent quasiment achevé. Ce matin j’ai commencé par clouer le pont principal sur les couples et la fausse quille, avant de les coller en complément des clous. Ce n’est pas du copier-coller mais du clouer-coller 🙂

Les clous étaient nécessaires pour que le pont supérieur soit bien aligné avec les couples. Une fois cloué le pont n’est en effet pas totalement plat : relevé au niveau du château arrière, il suit une légère pente jusqu’au maître couple avant l’ouverture vers le pont inférieur, suite à quoi il devient totalement plat. Seuls les clous permettaient de donner aux deux pièces du pont cette forme, la colle venant ensuite en renfort.

J’ai vérifié que les 2 rondins qui serviront aux bases des 3 mâts et du beaupré s’inséraient correctement dans les emplacements prévus. J’ai remarqué qu’ils ne sont pas exactement du même diamètre, j’ai donc identifié quel côté de chaque rondin serait à utiliser pour le grand mât, le mât de misaine, le mât d’artimon et le beaupré.

Il reste encore quatre pièces de structure à coller sur ce squelette, puis à border le pont supérieur (j’ai bien aimé faire cela avec le pont inférieur, j’espère que cela ira pour le grand pont sachant que cette fois, je devrai travailler directement sur la coque).

Après le bordage du pont supérieur, je rentrerai dans la première vraie difficulté : le bordage de la coque.

Temps cumulé 5:30.

Bordage de pont et problème de maître couple

24 mai.

Cette fois on entre dans le vif du sujet. Je m’attelle au bordage du premier pont, en utilisant des lattes de 0,6mm d’épaisseur. Un peu de colle blanche et quelques coups de scalpel. Aucune difficulté majeure dans cette étape.

Tadaa !

 

En revanche depuis hier soir je rumine sur une erreur que j’ai commise, sans doute influencé par les photos du manuel de montage qui ne laissaient aucune trace noir sur les pièces prédécoupées au laser. J’ai donc commencé à poncer les pièces, et dans ma candeur je me suis dit que je vais commencer par la plus grosse, à savoir le couple numéro 9 qui est, maintenant je le sais, le maître couple dont je devrai me servir de point de départ pour recouvrir toute la surface de la coque. Ce n’est pas catastrophique, je n’ai pas raboté comme un boeuf, mais tout de même les imperfections que j’ai introduites en ponçant risquent de se voir par la suite. 

Je pense peut-être utiliser du mastic pour compenser les zones touchées. On verra bien.

Prochaine étape – coller le pont inférieur ci-dessus sur les couples à l’avant du navire.

Temps cumulé passé – 3h30.

Découpage et structure de coque

Je commence à découper les différentes pièces de la coque. Elles sont prédécoupées au laser et je n’ai qu’à retirer au scalpel les quelques points qui les retiennent. Bon achat : la planche à découper.

Malheureusement un des couples montre des signes de faiblesse sur un bout plus fin, dont deux morceaux se détachent :

Première réparation ! Un coup de colle à bois et il n’y parait plus. Deuxième bon achat : les brucelles (pinces très fines) et la loupe frontale 🙂

J’assemble à blanc les différentes pièces des étapes 1 à 7 (il y en a 95 sur le bouquin). Voici l’assemblage à blanc :

A l’inverse du vrai modèle, la structure ne repose pas sur la quille mais sur une ossature centrale sur laquelle reposent les couples. Une fausse quille sera ajoutée par la suite. Autre bon achat : l’étau à ventouse !

Les ponts sont également matérialisés par des pièces prédécoupées, sur lesquelles ne vais devoir coller méticuleusement un bordage pour donner un air de parquet à des pièces actuellement en balsa.

Mais avant cela, je vais devoir redémonter tout cela pour tout d’abord poncer l’ensemble des pièces: le prédécoupage laser laisse des traces noires de brûlure tout autour des pièces. En outre il faut encore enlever les aspérités des picots de prédécoupage.

Prochaine étape : magasin de bricolage pour achat de papier de verre.

Temps passé cumulé : 2h.

Déballage

23 mai 2015.

Ca y est, tout est arrivé. C’est le moment de déballer tout ça.

Voici la bête.

Essayons de mettre cela en perspective.

55 cm de hauteur de la quille au sommet du grand mât. 75 cm de longueur du beaupré à la hampe du pavillon (ajouter le beaupré dans la note Mots à connaitre sur les mâts, le beaupré est le mât oblique en proue de navire).

A l’intérieur de la boîte:

• Un set de planches avec les pièces prédécoupées au laser
• Un set de bouts de bois – tasseaux, lattes, bois ronds pour mâts
• Des bobines de fil
• Les voiles, déjà coupées et cousues (bye bye atelier couture, mais l’atelier brunissage au thé est toujours à faire)
• Les pièces d’accastillage en métal et autres petites pièces en bois
• Les posters grandeur nature du navire et de la voilure
• Un guide en photo et un manuel d’instructions TRES succinct.

Et c’est tout !

Dans ma nouvelle trousse de bricolage, un scalpel, une brucelles, un enfonce-clous, un marteau, une pince à cintrer, des pinces. Ainsi qu’un étau à ventouse et une loupe frontale. Y’a plus qu’à.

Mots à connaître 2 – la coque

J’ai trouvé un site intéressant sur la construction des frégates, et de l’Hermione en particulier. Agrémenté de schémas et animations, cela me donne une bonne idée du travail à réaliser… A échelle réduite !

Ma commande a été expédiée aujourd’hui, je l’aurai a mon retour de voyage en fin de semaine 🙂

En attendant, quelques nouvelles définitions sur les parties de la coque. Comme ce sera le premier élément à monter, autant se familiariser avec les termes.

• La quille est la pièce horizontale sur laquelle s’appuie toute la charpente de la coque. On peut comparer cela a la colonne vertébrale du navire ;
• L’étambot est la pièce perpendiculaire à la quille a l’arrière du bateau ;
• Les couples constituent l’essentiel de la charpente – ce sont « les côtes » du squelette de la coque ;
• L’arcasse, équivalent des couples sur la façade arrière de la coque ;
• Le bordage est l’habillage de la coque en lattes de bois fixées sur les couples.

C’est probablement sur le bordage que se situera la première difficulté de ma maquette. Outre la découpe, il faudra cintrer les lattes pour qu’elles épousent les couples. En outre les lattes ne sont pas toutes rectangulaires – a certains endroits elles seront en trapèze voire en triangle pour combler les espaces vides. Dans ma mallette j’ai mis une pince à cintrer, un marteau et un enfonce clou. J’espère que ce sont les bons outils !

Prochain post sur les pièces constitutives des ponts !

Mots à connaître 1

17 mai 2015. Petite visite sur le site de la Grande Sœur actuellement en route vers les Etats-Unis.

Bon je commence à noter les termes à connaître. Il y aura quatre grandes parties à réaliser :

• La coque. Bon ça je connaissais déjà 🙂
• L’accastillage, c’est-à-dire l’ensemble des aménagements des ponts ;
• Le gréement, qui portera la voilure (les mâts et tous les fils qui vont avec) ;
• La voilure. Atelier thé-couture a prévoir. Le thé pour la couleur des voiles 🙂

Ca c’étaient les définitions faciles ! Pour le reste il va me falloir un peu plus de lecture !